Coran
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Toucher un salaire pour la récitation du Saint Qur\'an

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Toucher un salaire pour la récitation du Saint Qur\'an Empty Jugement sur la rétribution pour la lecture du Coran

Message  Admin Dim 16 Mar - 20:03

Q : Quel est jugement sur le fait de prendre une rétribution pour la lecture du Coran ?

R : La lecture du Coran en prenant une rétribution est interdite, car ceci est une œuvre pieuse. Et il n’est pas permis de prendre une œuvre pieuse pour avoir un bien de ce bas- monde. Et s’il le fait, alors la récompense de cette œuvre est annulée selon le dire d’Allah :



« Ceux qui veulent la vie présente avec sa parure, Nous les rétribuerons exactement selon leurs actions sur terre, sans que rien leur en soit diminué. Ceux-là qui n'ont rien, dans l'au-delà, que le Feu. Ce qu' ils auront fait ici-bas sera un échec, et sera vain ce qu' ils auront œuvré. » Sourate 'Houd' versets 15 et 16

Et le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a dit :

« Celui qui aura émigré en vue de bien du bas monde, ou afin de trouver une femme à épouser, son émigration lui sera comptée selon le dessein qu'il aura formulé par son émigration. » (Transmis par Al-Bukhârî et Muslim)

Donc le lecteur du coran qui prend une rétribution n’a aucune récompense auprès d’Allah et sur ceci sa lecture ne profitera en rien au mort.



Fatwa du cheikh Otheimine tirée de son livre «Recueil de fatawas »
Question numéro 90, page 165, volume 12.
http://www.fatawaislam.com/content/view/388/43/

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Toucher un salaire pour la récitation du Saint Qur\'an Empty Le jugement porté sur le salaire que touchent les enseignants qui apprennent le Saint Coran aux gens

Message  Admin Dim 16 Mar - 20:05

Sujet de Fatwa : Le jugement porté sur le salaire que touchent les enseignants qui apprennent le Saint Coran aux gens
Numéro de Fatwa : 84
Date : Mardi 8 Rajab 1422 Hâ' Le 25 Septembre 2001 Mîm
Source de Fatwa : Fatawa du Comité Permanente des recherches scientifiques, de l'Ifta en la Royaume de l'Arabie Saoudite
Référence de Fatwa : [Question numéro: 1, Fatwa numéro: 4160, quatrième volume, page 91]
Questions :
Quel est le jugement porté sur le salaire que touchent les enseignants qui apprennent le Saint Coran aux gens?
Réponse :
Que la louange soit exclusivement à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur l'Envoyé d'Allah, sur sa famille et sur ses compagnons..., et ensuite:

Il n'y a rien à redire au salaire que touchent les enseignants qui apprennent le Saint Coran aux gens, conformément à ce qu'a dit l'Envoyé d'Allah (pbAsl): "Le salaire que vous avez le plus de droit à toucher est celui octroyé en échange de l'enseignement du Livre d'Allah aux gens". Al-Bukhârî dans La Médecine (5737) .

Et c'est Allah qui accorde la réussite. Que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

Le comité permanent des recherches scientifiques et de la délivrance des fatwas
Membre: `Abd-Allah ibn Qa`ûd
Membre: `Abd-Allah ibn Ghadyân
Vice-président du Comité: `Abd-Ar-Razâq `Afifî
Président: `Abd-Al-`Azîz ibn Bâz


http://qurancomplex.com/qfatwa/display.asp?f=84&l=frn&ps=subFtwa

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Toucher un salaire pour la récitation du Saint Qur\'an Empty Le jugement porté sur le fait de réciter le Coran à l'intention des morts en échange d'un salaire

Message  Admin Dim 16 Mar - 20:06

Sujet de Fatwa : Le jugement porté sur le fait de réciter le Coran à l'intention des morts en échange d'un sa
Numéro de Fatwa : 83
Date : Mardi 8 Rajab 1422 Hâ' Le 25 Septembre 2001 Mîm
Source de Fatwa : Fatawa du Comité Permanente des recherches scientifiques, de l'Ifta en la Royaume de l'Arabie Saoudite
Référence de Fatwa : [Question numéro: 5, Fatwa numéro: 189, quatrième volume, page 90]
Questions :
Quel est le jugement porté sur celui qui connaît le Coran par cœur et qui guide la prière communautaire ou récite le Coran à l'intention des morts en échange d'un salaire qu'il touche avant de commencer la récitation? Est-ce que c'est permis?
Réponse :
Que la louange soit exclusivement à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur l'Envoyé d'Allah, sur sa famille et sur ses compagnons..., et ensuite:

La récitation du Coran est l'une des meilleures pratiques cultuelles qui doivent ordinairement être vouées à Allah en toute sincérité, sans avoir en vue aucun bien temporel et en ne visant que la satisfaction d'Allah et l'évitement de Son châtiment; conformément à ce qu'Allah, l'Exalté, dit: "Adore donc Allah en Lui vouant un culte exclusif. C'est à Allah qu'appartient la religion pure". [Az-Zumar: 2-3] et "Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif... ". [Al-Bayina: 5] .

D'après `Umar ibn Al-Khattâb (qu'Allah soit satisfait de lui), J'ai entendu l'Envoyé d'Allah (pbAsl) dire: "Les actions ne valent que par les intentions. Chacun ne sera donc jugé que selon ce qu'il a entendu faire. Quiconque accomplit l'hégire en vue d'Allah et de Son envoyé, son émigration lui sera comptée comme telle. Pour celui qui aura émigré en vue de bien du bas monde, ou afin de trouver une femme à épouser, son émigration lui sera comptée selon le dessein qu'il a formulé par son hégire". Al-Bukhârî dans Le début de la Révélation (1) et Muslim dans Le commandement (1907). (Hadith transmis par Al-Bukhârî et Muslim)

Donc, il n'est pas permis à celui qui récite le Coran de toucher un salaire en échange de sa lecture que ce soit avant ou après celle-ci; et que cette lecture soit faite au cours de la prière en commun ou à l'intention d'un défunt. C'est pourquoi, aucun des ulémas n'a autorisé le versement d'une paye en échange de la récitation du Coran.

Ceci ne s'applique pas aux imams des mosquées et aux muezzins qui touchent un salaire du Trésor Public des musulmans, car ils ne perçoivent pas cette paye en contrepartie de la récitation du Coran ni de l'appel à la prière, mais en échange de l'abandon de leurs métiers pour se consacrer à remplir une obligation religieuse solidaire.

C'est pour la même raison que le calife des musulmans touchait un salaire du Trésor Public, parce qu'il était préoccupé par les exigences du califat islamique et ne trouvait pas le temps d'exercer un métier pour gagner sa vie. `Umar (qu'Allah soit satisfait de lui) donnait du Trésor Public, aux combattants et à ceux qui font preuve de loyauté, chacun selon ses actes et selon le degré du bien qu'il a pu faire à la communauté musulmane.

Ce qui confirme ce que nous venons de dire est qu'Allah destine une part de la Zakâ (l'aumône légale) à ceux qui la collectent, même s'ils étaient riches; parce qu'ils remplissent un devoir islamique pour le bien de toute la communauté -avec ses pauvres et ses riches- et qu'ils s'y consacrent totalement, ce qui les empêchent de gagner leur vie.

Et c'est Allah qui accorde la réussite. Que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

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Message  Admin Dim 16 Mar - 20:08

Sujet de Fatwa : Le jugement porté sur le fait de réciter le Coran à l'intention des morts en échange d'un sa
Numéro de Fatwa : 21
Date : Mardi 8 Rajab 1422 Hâ' Le 25 Septembre 2001 Mîm
Source de Fatwa : Fatawa l'éminent Cheikh Abdul Aziz Ibn Abdul Allah Ibn Baz, le ex-mufti de la Royaume de l'Arabie Saoudite
Référence de Fatwa : [Magazine d'Al-Bihûth Al-Islâmiyya, Edition numéro 28 - page 110]
Questions :
Il y a des gens de chez nous qui récitent le Coran à l'intention des morts en échange d'un salaire. Les morts tireront-ils quelque profit de cela? Et quand quelqu'un meurt, ils se mettent à réciter le Coran durant trois jours, égorgent des bêtes et donnent des banquets. Est-ce que ceci est conforme à la Charia?
Réponse :
La récitation du Coran faite à l'intention des morts est une innovation hérétique. Il n'est pas non plus permis de toucher un salaire en échange de cette récitation, car rien ne le prouve dans la Charia et toute pratique cultuelle doit être ordonnée par Allah, conformément au hadith de l'Envoyé d'Allah (que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui): "Réfutée sera l'œuvre de quiconque ne se conforme pas à ce que nous a été prescrits" Al-Bukhârî dans La Conciliation (2697) et Muslim dans Les Procès (1718). (Hadith communément authentifié).

De même, l'égorgement des bêtes et la préparation des banquets à l'intention du défunt tiennent de l'innovation hérétique réprouvée. Ceci n'est pas permis pendant un ou plusieurs jours, car ce n'est pas prouvé par la Charia; mais, il s'agit plutôt d'une pratique qui était en cours durant l'époque de l'Ignorance (préislamique), conformément à ce qui est mentionné dans le Musand de l'imam 'Ahmad (qu'Allah lui accorde Sa miséricorde): l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Ma communauté commet encore quatre des pratiques qui étaient en cours durant l'époque de l'Ignorance (préislamique): le fait de tirer gloire des filiations, la récusation des lignages, le fait d'adresser des prières aux étoiles pour qu'il pleuve et la lamentation". L'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit aussi: "Si la pleureuse ne se repent pas avant de mourir, on le fera venir au Jour de la Résurrection portant une tunique de goudron et un gilet de gale" 'Ahmad (5 / 342) et Muslim dans Les Funérailles (934). (Transmis Muslim par une bonne chaîne de transmission)

D'après Jarîr ibn `Abd-Allah Al-Bajlî (qu'Allah soit satisfait de lui): "Nous considérions de la lamentation: la réunion chez les parents d'un défunt et la préparation de la nourriture pour ceux qui viennent exprimer leurs condoléances" 'Ahmad (2 / 204) et Ibn Mâja dans Les Funérailles (1612) .

(Transmis par l'imam 'Ahmad par une bonne chaîne de transmission)..

L'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit aussi: "Ma communauté commet encore quatre des pratiques qui étaient en cours durant l'époque de l'Ignorance (préislamique)... etc.". Ni l'Envoyé d'Allah (pbAsl) ni ses Compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux) n'avaient pas l'habitude de réciter du Coran, ni d'égorger des bêtes, ni de donner des banquets, ni de faire des cérémonies, à la mort de quelqu'un. Tout cela n'est que des innovations hérétiques. Il est donc obligatoire de se mettre en garde contre cela et d'alarmer les gens.

Les ulémas, en particulier, doivent interdire aux gens ce qu'Allah leur a rendu illicite et réprimander les ignorants et les sots jusqu'à ce qu'ils suivent le chemin droit qu'Allah a prescrit à Ses serviteurs. Par-là, les sociétés seront réformées, le jugement de l'islam sera pratiqué et les pratiques de l'époque de l'Ignorance (préislamique) disparaîtront. Nous invoquons Allah d'accorder la bonne morale et la réussite à tout le monde.




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Message  Admin Dim 16 Mar - 20:09

Sujet de Fatwa : Mise en garde contre le fait de toucher un salaire en contrepartie de réciter le Coran
Numéro de Fatwa : 35
Date : Mardi 8 Rajab 1422 Hâ' Le 25 Septembre 2001 Mîm
Source de Fatwa : Fatawa de la Maison de l'Ifta Egyptienne
Référence de Fatwa : [Livre: 15; Vol: 26; page: 12; Al-Mukhtasar, page:237]
Questions :
Un jurisconsulte qui lit le Coran a été invité à une cérémonie funèbre où il a psalmodié le Coran pendant trois nuits sans désigner un salaire déterminé à celui qui tient cette cérémonie. A la fin de ces trois nuits, celui qui tient la cérémonie l'a récompensé selon sa capacité -et selon ce qui convient également-. Mais, le jurisconsulte a refusé de toucher cette paye et a réclamé son double, bien qu'il soit l'un des plus célèbres lecteurs du Coran.

Doit-on ou pas payer à ce jurisconsulte la somme d'argent qu'il a demandée, tout en tenant en considération qu'il n'a pas exigé préalablement le paiement de ce montant?

Réponse :
Réponse: En réponse à cette question, nous disons que: L'érudit Ibn `Abdîn a mentionné [dans Tanqiyh Al-Hâmidiya à la page 126, Tome II, Edition de l'an 1300 de l'hégire] que tous les ouvrages de référence comportant des textes, des explications et des fatwas affirmaient que le fait de louer quelqu'un pour accomplir des pratiques cultuelles n'était pas valide chez nous. Les modernes cheikhs de Balkh ont fait exception de l'enseignement du Coran et ont permis le paiement d'un salaire aux enseignants du Coran. Ils ont justifié cette permission par la négligence dont souffrent les affaires religieuses et par une nécessité, à savoir: la peur de perdre le Coran; puisque, on ne fait pas de dons au Trésor Public et on n'y paye rien, même par charité; alors les enseignants ne se préoccupent que de leur gagne-pain et n'apprennent à personne et de cette façon, le Coran sera perdu. C'est pourquoi les savants modernes ont donné cette permission.

Certains parmi eux ont fait également exception du fait de louer quelqu'un pour faire l'appel à la prière et guider la prière communautaire, pour la raison déjà mentionnée et parce que ce sont des rites religieux dont la négligence de leur pratique entraîne le sapement de la religion. Ces trois pratiques sont donc exceptionnées par nécessité; car, les nécessités tolèrent les interdictions.

?Le même érudit a dit également: Dans l'ouvrage intitulé "Al-Hidaya", il est mentionné originairement que l'accomplissement de toute œuvre cultuelle exigée du musulman ne doit pas être de louage, conformément à ce qu'a dit le Prophète (pbAsl): "Récitez le Coran et ne l'exploitez pas pour manger" 'Ahmad (3/428, 444) et il est dans la série authentique (260) .

Alors que le louage de quelqu'un pour accomplir des pratiques cultuelles n'est absolument pas valide chez nos trois imams 'Abû Hanifa, 'Abû Yûsuf et Muhammad.

Dans l'ouvrage intitulé "Mi`râj Ad-Drâya": "Telle est l'opinion de 'Ahmad, de `Atâ', de Ad-Dahâk, d'Az-Zahrî, d'Al-Hasan, d'Ibn Sirîn, de Tawûs, d'Ach-Cha`bî et d'An-Nakh`î".

Nul doute que la récitation du Coran -en dehors de l'enseignement- est l'une des plus grandes pratiques cultuelles assurant la récompense et que le louage des personnes pour l'accomplir n'est pas valable; car, le louage est une vente et celui qui psalmodie le Coran n'obtient que la rétribution d'Allah, qui n'est pas à vendre et parce qu'on ne doit pas payer le salaire qu'après la réalisation du profit pour la personne qui loue et la rétribution n'est pas déterminée.

Puis, il a dit: "J'ai remarqué l'annulation du testament exigeant la récitation du Coran dans certains ouvrages se référant à "Al-Muhit As-Sarsakhî", "Al-Muhit Al-Burhânî" et "Al-Khulâsa Al-Barâziya". Si le testament exigeant la récitation d'un lecteur est annulé; car, il ressemble au louage pour la récitation, alors le vrai louage méritera plus l'annulation".

Tels sont les textes des divers ouvrages qui s'accordent sur l'invalidité du louage pour l'accomplissement des pratiques cultuelles dont la récitation, exception faite de ce qu'ont mentionné les ulémas modernes par nécessité, comme l'enseignement, l'appel à la prière, l'imamat de la prière communautaire. Il ne faut pas assimiler la psalmodie du Coran à l'enseignement du Coran; car, la nécessité n'oblige pas de louer quelqu'un pour psalmodier le Coran, comme elle l'exige pour enseigner le Coran.

Ce qu'a mentionné l'érudit dans "At-Tanqiyh", l'a mentionné également dans "Rad Al-Mihtâr" `Alî Al-Bahr; mais, l'a contredit le cheikh érudit/ Al-Mahdî (qu'Allah lui accorde Sa miséricorde) dans sa fatwa où il a dit (à la page 155, septième partie):

La somme léguée par le défunt pour les frais de la cérémonie funèbre, l'enterrement et la psalmodie du Coran en entier à son intention, doit être dépensée, après le paiement légitime des héritiers, dans les diverses voies du Bien déjà spécifiées par le défunt dans son testament. Ceci, selon l'opinion admise par les ulémas dans les divers pays d'islam et dans tous les temps. Cette opinion se base sur la fatwa des ulémas modernes stipulant la permission de toucher un salaire en contrepartie de l'accomplissement des pratiques cultuelles par nécessité et parce que les gens ne s'intéressent pas aux affaires charitables.

Ils ont, de même, permis le salaire donné sur: l'enseignement du Coran, la direction de la prière communautaire et l'appel à la prière; contrairement à l'opinion émise par l'érudit Khayr Ad-Dîn Ar-Ramlî dans ses célèbres fatawa et suivie par Ibn `Abdîn qui ajoute que cette permission ne porte que sur l'enseignement et l'imamat, que les ulémas modernes l'ont permis par la nécessité et que dans le cas de psalmodier le Coran en entier et les diverses pratiques de cette sorte accomplies à la mort de quelqu'un ne sont pas nécessaires, et ainsi le testament où ces pratiques sont exigées est nul. Il a interdit le paiement d'un salaire à celui qui fait métier de la psalmodie du Coran, a rendu coupables celui qui psalmodie et celui qui le paye et a assuré que nulle récompense ne sera ainsi atteinte.

Ce qu'il a mentionné est semblable au jugement des ulémas modernes; mais, tout cela diffère de l'opinion suivie par les ulémas, les juges et le commun des musulmans. Il n'y a pas de peine à suivre cette opinion, notamment à cette époque.

L'opinion émise par Ibn `Abdîn est la plus conforme aux règles de la Charia; même si elle n'est pas suivie par les gens; car, les pratiques de ces derniers ne forment pas d'argument quand elles contredisent les textes de la Charia.

Quant à la raison donnée par le Cheikh Al-Mahdî portant sur la nécessité et la négligence des gens et qui admet le salaire payé en contrepartie de la psalmodie du Coran, elle est interdite; car, il faut pour permettre le louage pour l'accomplissement d'une pratique cultuelle, la réalisation effective de la nécessité, comme l'exigent la fatwa donnée par les ulémas modernes.

Et on ne peut pas dire que la psalmodie du Coran est une nécessité.

De là, on déduit par les opinions émises par les anciens et les modernes sur la non-permission du salaire payé contre la psalmodie du Coran, que le lecteur ne mérite pas sa paye et il ne lui est pas licite de la toucher; comme il n'est pas licite à celui qui paye de donner un tel salaire. Et Allah en est le mieux Informé.

Le Mufti, le Cheikh Hasan Ma'mun
4 Dhul Al-Hijja 1375 de l'hégire 12 Juillet 1956 JC


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Toucher un salaire pour la récitation du Saint Qur\'an Empty Re: Toucher un salaire pour la récitation du Saint Qur\'an

Message  Admin Dim 16 Mar - 20:11

Sujet de Fatwa : Interdiction de réciter le Coran pour gagner la vie
Numéro de Fatwa : 85
Date : Mardi 8 Rajab 1422 Hâ' Le 25 Septembre 2001 Mîm
Source de Fatwa : Fatawa du Comité Permanente des recherches scientifiques, de l'Ifta en la Royaume de l'Arabie Saoudite
Référence de Fatwa : [Question numéro: 1, Fatwa numéro: 1268, quatrième volume, page 92]
Questions :
Ceux qui mémorisent le Coran chez nous au Maroc le récitent apparemment à but lucratif. Chaque fois qu'un banquet est donné en leur honneur, ils viennent réciter négligemment et insolemment le Coran sans le psalmodier.

Lors de telles réunions, alors que l'un récite le Coran, vous voyez les auditeurs inattentifs: l'un murmure à l'oreille de son voisin ou ils discutent ensemble des affaires temporelles. Il y a également une certaine façon de récitation coranique qu'ils appellent "Takhazânt" chez nous: elle consiste à déformer la prononciation des termes coraniques, ce qui entraîne une migraine insupportable, notamment quand ils essayent de s'arrêter à une pause ou autre.

Vraisemblablement, ils ont mémorisé le Coran; mais, malheureusement, ils ne le comprennent pas et sont complètement incapables de vous guider d'aucune façon, parce qu'ils croient qu'il suffit de le mémoriser.

Dès qu'ils arrivent à de tels banquets, ils cherchent à toucher leurs salaires et à collecter les aumônes des gens en échange de la bénédiction! Puis, ils se mettent à invoquer Allah en faveur des personnes charitables et de leurs défunts parents et à implorer Allah d'octroyer le succès et l'aide à ceux-là, etc. Ayant terminés la collecte des aumônes, ils les partagent entre eux sans rien donner ni aux pauvres ni aux indigents.

Quel est le jugement de la charia islamique sur les aumônes qu'ils collectent et qu'ils partagent entre eux et sur la façon de la récitation du Coran qu'ils utilisent? J'ai, en fait, tombé dans un livre sur un hadith de l'Envoyé d'Allah (pbAsl), disant que: "Quiconque récite le Coran à but lucratif, viendra au Jour de la Résurrection avec un visage décharné". Est-ce que ce hadith est authentique ou non?

Et quel est le sens de ce saint verset: "Dis: "Pour cela, je ne vous demande aucun salaire... " .

Réponse :
Que la louange soit exclusivement à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur l'Envoyé d'Allah, sur sa famille et sur ses compagnons..., et ensuite:

Premièrement: La récitation du Coran est une pure pratique cultuelle et un moyen de s'approcher du Seigneur. Comme toute autre pratique cultuelle, elle doit être observée par le musulman pour satisfaire Allah et rechercher la récompense auprès de Lui, sans chercher en aucune façon à plaire ou à être récompensé par quelqu'un d'autre que le Seigneur.

C'est pourquoi, il n'est point établi que les pieux prédécesseurs avaient loué des gens pour réciter le Coran au cours des festins ou des banquets ou que les calés en religion avaient autorisé ou permis un tel fait. Il n'est pas établi non plus que l'un d'eux avait touché un salaire pour avoir récité du Coran ni durant les fêtes ou les funérailles. Ils ne récitaient le Livre d'Allah qu'en vue d'acquérir Sa récompense, qu'Il soit Exalté.

Le Prophète (pbAsl) a, en outre, ordonné à celui qui récite le Coran de chercher exclusivement la récompense d'Allah et l'a mis en garde contre le fait de chercher le salaire auprès des gens. At-Tirmidhî a rapporté dans ses Sunan d'après `Imrân ibn Husayn qu'il avait passé par un narrateur qui mendia en récitant le Coran. Il lui a dit alors: Nous appartenons à Allah et nous Lui retournerons. J'ai entendu l'Envoyé d'Allah (pbAsl) dire: "Que celui qui récite le Coran, ne cherche que la récompense d'Allah exclusivement. (Dans les générations à venir), il y aura des gens qui cherchent la récompense des gens en récitant le Coran". At-Tirmidhî dans La Récompense du Coran (2918).


Quant au salaire reçu en échange de l'enseignement du Coran ou de l'exorcisme à l'aide du Coran, et des autres pratiques qui procurent du profit à autrui et non pas seulement à celui qui récite le Coran, il est des hadiths authentiques qui prouvent que de telles pratiques sont permises, comme le hadith rapporté d'après 'Abû Sa`îd qui a reçu un troupeau de moutons comme paye après la guérison d'un malade qu'il avait exorcisé à l'aide de la sourate Al-Fâtiha. Sa référence est déjà mentionnée.

Ainsi que le hadith de Sahl, quand le Prophète (pbAsl) a marié une femme à un homme en échange de la lui apprendre ce qu'il connaît du Coran. Al-Bukhârî dans Les mérites du Coran (5029).

Donc, quiconque touche une paye en échange de la récitation du Coran ou quiconque loue un groupe de gens pour réciter le Coran, pèche contre ce sur quoi les pieux prédécesseurs (qu'Allah soit satisfait d'eux) se sont mis d'accord.

Deuxièmement: Le Coran est l'ensemble des paroles d'Allah, l'Exalté et leur mérite sur les paroles des créatures est tel le mérite d'Allah sur Ses serviteurs. Il comporte les meilleures invocations. Celui qui le récite doit donc se comporter décemment, être recueilli et dirigé sincèrement vers Allah. Il doit également savoir parfaitement le réciter, méditer sur ses sens autant qu'il le peut, se concentrer durant la récitation sans ni prétention ni extravagance et sans hausser la voix sans raison.

Ceux qui assistent à une séance où le Coran est récité doivent: prêter attentivement l'oreille à la récitation et méditer sur les sens coraniques. Ils ne doivent pas dire des futilités ni se préoccuper de quelque chose autre que le Coran, comme le fait de murmurer avec les autres. Ils ne doivent pas déranger ni celui qui récite ni les autres auditeurs: Allah, l'Exalté, dit: "Et récite le Coran, lentement et clairement". [Al-Muzamil: 4] ; "Et invoque ton Seigneur en toi-même, en humilité et crainte, à mi-voix, le matin et le soir, et ne sois pas du nombre des insouciants". [Al-'A`râf: 205] .

Troisièmement: Les gens sont différents, ils n'ont pas toutes les mêmes idées et ne sont pas au même degré d'intelligence. Tout musulman adulte et sain d'esprit doit connaître sa religion et les jugements de la charia selon son aptitude à comprendre octroyée par Allah et le temps dont il dispose, pour mettre ses enseignements en pratique et diriger autrui vers la bonne voie. La première des choses qu'il doit comprendre et s'en préoccuper en toute sincérité est le Livre d'Allah, l'Exalté. Quand il se trouve incapable de comprendre certaines parties, qu'il se dirige vers Allah pour trouver des éclaircissements, puis vers les ulémas autant qu'il lui est possible. Ensuite, il sera déchargé de toute responsabilité, car Allah, l'Exalté, n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. S'il n'arrive pas à comprendre le sens du Coran, il ne doit pas cependant éviter de le réciter, après avoir déployé tout effort possible, conformément à ce qui est établi d'après le Prophète (pbAsl): "Celui qui récite le Coran habilement sera avec les (anges) scribes, nobles et pieux. Et celui qui récite le Coran avec difficulté, et qui trouve pénible sa lecture, aura double récompense". . Sa référence est déjà mentionnée.

Quatrièmement: Il est permis au pauvre de percevoir de l'aumône ce qui satisfait à son besoin ainsi qu'aux besoins de ceux qui sont à sa charge. Il lui est permis également d'invoquer Allah en faveur de celui qui lui a fait la charité. Quant au fait de recevoir une paye en échange de la récitation du Coran ou d'une exhortation ou de donner de l'argent à quelqu'un en vue d'acquérir sa bénédiction, ou du fait de réunir des personnes en vue d'avoir leurs bénédictions ou leurs invocations, tout ceci n'est point permis. De tels faits n'étaient pas pratiqués par les musulmans des trois générations jugées être les meilleures par le Prophète (pbAsl).

Cinquièmement: Le sens de ce verset coranique: "Dis: "Pour cela, je ne vous demande aucun salaire... ". [Sad: 86] est qu'Allah, l'Exalté, a ordonné à Son prophète Muhammad (pbAsl) d'informer sa communauté qu'il ne leur demande aucune paye en échange de leur transmettre le Message qui lui est parvenu de Son seigneur et de les convoquer au monothéisme pur et à l'observance des divers préceptes de l'islam. Sa prédication n'est que pour exécuter l'ordre d'Allah, pour Lui obéir en toute exclusivité et en vue d'acquérir la récompense et la rétribution de Lui. Ce verset vise également à dissiper les faux doutes et soupçons des polythéistes prétendant que le Prophète (pbAsl) leur a invité à suivre le Message qui lui est transmis de la part d'Allah en vue d'un but lucratif ou pour être à la tête de sa communauté. Il leur montre par-là qu'il ne les convoque à suivre le droit chemin que par pure obéissance à Allah, l'Exalté.

Tous les prophètes (qu'Allah soit satisfait d'eux) sont pareils sur ce point. Ils ne demandent aux gens aucun salaire en échange du Message qu'ils transmettent et, à ce propos, le hadith de `Imrân ibn Husayn mettant en garde contre la récitation du Coran à but lucratif et la mendicité à l'aide du Coran, est déjà mentionné.

Quant à la partie de votre question portant sur le châtiment de cet acte abominable au Jour de la Résurrection à propos du "visage décharné"; telle est une menace adressée à quiconque demande l'aumône aux gens sans en avoir vraiment besoin, soit en récitant le Coran ou pas. D'après Ibn `Umar (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (pbAsl) a dit: "Celui qui ne cesse de mendier comparaîtra devant Allah, le Très-Haut, (le Jour de la Résurrection), avec un visage complètement décharné". Al-Bukhârî dans La Zakâ (1474) et Muslim dans la Zakâ (1040). D'après une autre version, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Le mendiant ne cesse de quémander des gens, jusqu'à l'arrivée du Jour de la Résurrection où son visage sera complètement décharné". (Transmis par Al-Bukhârî et Muslim)

D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui), l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Celui qui mendie en vue d'accroître ses richesses, ne fait que s'attirer de la braise, qu'il en cherche à acquérir peu ou beaucoup". Muslim dans la Zakâ (1041). (Transmis par Muslim)

Quiconque, étant pauvre, demande l'aumône aux gens en échange de la récitation du Coran, aura le châtiment mentionné dans le hadith cité précédemment au premier paragraphe de la réponse. Quiconque, n'étant pas dans le besoin, demande l'aumône aux gens, sera châtié de la façon mentionnée dans tous ces hadiths déjà cités.

Quant aux termes du hadith que vous avez cité dans votre question, nous ne sommes pas sûrs de l'authenticité de son énonciation avec ces termes.

Et c'est Allah qui accorde la réussite. Que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

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